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L. H. 26/10/05
Bonjour,
j'ai trouvé l'adresse de votre site au cours d'une recherche que je suis en train d'entamer. Je suis élève aux Arts et Métiers et dans le cadre de notre formation, il nous est demandé de faire une recherche sur un thème précis. Nous avons choisi (dans notre groupe de 6 élèves) de travailler sur le lien entre la fonderie et la bijouterie, et donc de nous pencher sur les différentes techniques de la fonderie utilisées dans la confection des bijoux. Personnellement, j'ai choisi de centrer ma recherche sur les moulages en fonderie traditionnelle (utilisant la technique de la cire perdue).
Je voulais donc savoir si vous auriez des informations concernant cette méthode, notamment sur les termes de "barbotines réfractaires", d'étuvage, et à propos de la coulée et avant posfinitione des pierres. Si mes questions vous paraissent trop précises mais que vous pensez pouvoir m'aider en m'envoyant des références de livres ou encore des adresses de sites internet, j'espère que vous pourrez trouver un peu de temps pour me les transmettre.
Je vous remercie d'avance.
Bonjour,
Votre question est très vaste!
La bijouterie rassemble des quantités de métiers en un seul...
Personnellement, je n'utilise pas de barbotines (qui sont je crois faites de terres crues) mais un revêtement constitué de plâtre chargé de silice. Sans en connaître moi-même je sais que ces barbotines sont utilisées plutôt par des fondeurs d'étain ou encore pour couler de grosses pièces en bronze.
A ma connaissance le plâtre réfractaire (dit revêtement) est quasi-universellement utilisé par les bijoutiers.
Voici la méthode courante :
1) D'abord réalisation d'un arbre en cire (photo)
2) Cet "arbre" est ensuite inséré dans un cylindre métallique perforé de nombreux trous. On bouche les trous avec du scotch afin de pouvoir remplir le cylindre de plâtre et d'y emprisonner la cire.
3) Décirage : Une fois le plâtre durci et le scotch enlevé, quelques heures au four à 130°C permettent d'évacuer la cire (récupérée dans des bacs métalliques).
4) Cuisson : (peut-être ce que vous appelez "étuvage") On élève la température en suivant des "rampes" très lentes pour atteindre un palier vers 750°C (le tout prend une dizaine d'heures) puis on redescend tout aussi lentement jusqu'à 600°C environ.
5) Coulée : (on a fait fondre le métal dans un autre four dit four de fusion)
Le cylindre est maintenant prêt .
On sort le cylindre du four, il s'adapte sur la table de coulée d'une machine munie d'une pompe à vide puissante. Cette pompe aspire à travers les trous du cylindre et grâce à la porosité du plâtre l'air contenu dans le moule; ainsi on peut verser le métal en fusion sans que des bulles d'air l'empêchent de descendre.
(voir cette photo)
6) Après un temps de refroidissement (solidification) on jette le moule dans l'eau pour désagréger le plâtre.
7) On sépare les bijoux (du tronc de l'arbre en quelque sorte) à l'aide de scies, cisailles et autres coupes-boulons.
8) Les finitions :
a) dérochage : passage à l'acide afin d'enlever les résidus de moulebrûlé.
b) meulage et ponçage pour effacer les traces des "jets de coulée"
c) émerisage : à l'aide d'une machine vibrante les bijoux sont polis en frottant contre des galets abrasifs (ils en sortent polis mais mats)
d) polissage au tonneau : Les bijoux tournent dans un tambour rempli de billes d'acier et de produit nettoyant (ils sortent brillants)
e) avivage : On fait briller manuellement les bijoux à l'aide d'un tour utilisant de la pâte à polir et des rouleaux de tissu (sisal)
A ce stade le bijou est à peu près achevé et peut recevoir une pierre.
Pour ce qui est des livres, je n'en connais pas de valables... Le monde de la bijouterie semble assez secret.
Moi-même, j'ai eu beaucoup de mal à trouver les renseignements nécessaires à mon métier.
Je vous conseille d'essayer de vous procurer des catalogues de matériel pour bijoutier où on trouve beaucoup de renseignements, (par ex : "COOKSON CLAL").
La fonderie se dit "casting" en anglais...
Enfin on peut trouver des renseignements auprès des profs de CFA (centres de formation des apprentis, "art du bijou et du joyau").
J'espère que ces renseignements vous seront utiles et vous souhaite une
bonne recherche!
Laurent Robin
C. C. SIDNEY 06 Dec 2005
Dear Carine
I am very happy to say the bracelet has arrived in very good time.
A big thank you to you and your husband.
You have been so helpful and your efforts are greatly appreciated.
We look forward to returning to France one day as we loved everything about the country.
Best Wishes and a very Happy Christmas to you both
C. C.
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